Vous avez remarqué que je n’ai pas posté de nouveaux billets sur ce blog depuis quelque temps. L’explication simple : ma femme a accouché il y a 2 semaines d’une petite fille prématurée (elle s’appelle Ania et c’est le plus beau bébé du monde), ce qui chamboule beaucoup de choses. L’explication longue : j’ai plusieurs billets en cours d’écriture, mais avec cette naissance je n’ai pas trouvé le temps de continuer leur rédaction.
Le monde hospitalier
Il n’empêche que la situation m’a fait remarquer certaines choses. La première, c’est que le personnel hospitalier est vraiment en sous-effectif. Quand une sage-femme vous explique qu’elle aurait dû terminer son service à 15h00, et que son mari ne va pas être content parce qu’elle reste jusqu’à 21h00 pour la troisième fois de la semaine, on relativise beaucoup ce que les informaticiens subissent en période de rush (je rappelle au passage que la plupart des informaticiens ont le statut de cadre et trouvent ça normal ; pensez-vous que les sage-femmes aient ce statut ?).
Ensuite, la rétention d’information est une vieille habitude qui est toujours bien vivace. Mais le plus étonnant, c’est que tout le monde ne la pratique pas. Pour être clair, tant que ma femme était hospitalisée et qu’elle subissait des examens, il était impossible d’avoir la moindre information. Qu’est-ce qui cloche exactement ? Pourquoi une nouvelle prise de sang, qu’est-ce qui a été trouvé dans la précédente ? Quels sont les risques ?
Chaque nouveau médecin n’apportait aucune information, à part le fait qu’il faille faire de nouveaux examens. Le top du top, c’est le soir où un médecin est venu, a pris une feuille de résultats, nous a dit « Je vais chercher les autres résultats et je reviens » ; 45 minutes après, une infirmière nous a rapporté la feuille de résultats, en nous disant que le médecin était parti.