Retrospectiva

Retrospectiva est un web-logiciel de gestion de projets. Placé sous licence libre, il n’est pas possible de l’utiliser « directement » ; par contre, il est téléchargeable gratuitement et s’installe assez facilement sur n’importe quel système de type Unix (Linux, Mac OS X, BSD, …) pour peu que vous ayez un minimum de connaissances en administration de serveur.
Ce mode de fonctionnement est similaire à ce qu’on peut trouver du côté de Collabtive.

Fonctionnalités

Les fonctionnalités de Retrospectiva sont réparties en deux groupes : les fonctions de base, et celles qui sont apportées par des plug-ins.

Fonctions de base :

  • Gestion de tickets.
  • Revue de code.
  • Gestion de versions, avec deadlines et étapes d’avancement.

Fonctions additionnelles :

  • Wiki.
  • Blog.
  • Gestion de projet adaptée à la méthode Scrum.

On peut considérer que les fonctionnalités apportées par les plug-ins font parties intégrantes du logiciel. Parce que, de nos jours, un outil de gestion de projet qui ne contient même pas un wiki, c’est trop limité pour être intéressant.

Gestion de tickets

(image © retrospectiva.org)

Les tickets de Retrospectiva permettent de gérer aussi bien l’affectation de tâches (au sens classique du terme) que les relevés de bugs. C’est un des rares logiciels qui fournisse un système de gestion des tâches qui peut aussi convenir à la gestion des bugs, sans que l’ergonomie n’en souffre.

Flyspray

J’en parlais dans mon billet consacré aux listes, les buglists sont un élément essentiel dans la gestion des développements informatiques. Impossible de créer un logiciel, quel qu’il soit, sans y introduire des effets indésirables imprévus. Et il faut trouver un moyen efficace de lister ces bugs et de suivre leur résolution.

Je vais vous parler d’un logiciel open-source entièrement dédié à cela : Flyspray

Flyspray - page principale

Présentation

Flyspray est un logiciel développé en PHP, proposé gratuitement sous licence libre. Il est très facile à installer sur un serveur Linux, avec une base de données MySQL ou Postgresql. Ce n’est donc pas un logiciel qui s’utilise à distance sur les serveurs de son éditeur ; pas besoin de payer un abonnement mensuel. Par contre, il faut avoir un serveur à disposition (mais c’est souvent le cas en entreprise).

Backpack

Je vais vous parler de Backpack, un outil réalisé par 37Signals, une entreprise dont nous aurons l’occasion de parler de nouveau.

Backpack se définit comme un outil d’organisation et de partage d’information. Voici des images qui vous feront comprendre rapidement de quoi il retourne :

(image © 37signals.com)

(image © 37signals.com)

Fonctionnalités

Ce logiciel est d’une grande simplicité d’utilisation. Sa fonctionnalité principale est la création de « pages ». Une page est, comme le montrent les exemples ci-dessus, la combinaison de plusieurs éléments :

  • Des listes minimales, qui comprennent juste un titre et un état fait/à faire.
  • Des notes, composées d’un titre et d’un texte.
  • Des « writeboards », qu’on peut assimiler à des pages de wiki simplifiées.
  • Des pièces-jointes (uniquement disponibles dans la version payante).

Les listes

Les listes constituent le « niveau zéro » de l’organisation. Quand j’utilise cette expression, ce n’est pas pour dire que les listes ne servent à rien, mais bien qu’elles sont la base de toute organisation, qu’elle soit personnelle ou collective. Vous ne pouvez pas espérer mettre en place une méthode de travail complète si vous n’êtes pas capable de gérer une simple liste de chose à faire.

Je vais détailler 3 types de listes : les listes de choses à faire (todo-list), les listes de bugs (buglist) et les listes de choses à vérifier (checklist).

Todo-list

Il s’agit du plus évident. Tout le monde, un jour ou l’autre, a noté quelque part une liste de choses à ne pas oublier ou de courses à acheter. Le premier pas en direction d’une organisation personnelle efficace est la tenue d’une liste de tâches. À chacun de faire de la manière qui lui semble la plus confortable, et en la matière il existe une quasi-infinité de recettes : utiliser un cahier ou un bloc-notes qu’on peut emmener partout avec soi, tout noter sur des post-it qu’on collera dans une pochette ou un classeur, utiliser la todo-list intégrée à notre logiciel de messagerie électronique, éditer des fichiers bureautiques (traitement de texte ou tableur), utiliser un wiki ou un système dédié à la tenue de todo-list.

Dans le cadre professionnel, il faut dissocier 2 types de todo-list :

  • Les listes de tâches que chaque employé doit tenir, et qui lui permettent de ne pas perdre le fil du travail qu’il a à réaliser. On est alors complètement dans le cas d’une liste que chacun est libre de tenir de la manière qui lui convient le mieux.
  • Les listes de tâches relatives à chaque projet. Celles-ci doivent être visibles par toutes les personnes ayant un rapport avec le projet. Il est important de savoir où le projet en est de manière globale ; c’est motivant pour tous les intervenants, mais c’est aussi nécessaire aux managers pour effectuer un suivi de l’avancement du projet. Il faut que les managers puissent modifier la liste de tâches, et que les personnes à qui elles sont assignées puissent indiquer la progression du travail.